Mon nom est Philip RAVINET. J’ai la chance d’être marié et d’avoir quatre filles qui m’offrent beaucoup d’amour dans une belle famille unie. La particularité orthographique de mon prénom vient du fait que ma mère est d’origine danoise et que je suis né à Copenhague. Français par mon père, j’ai vécu 60 ans en Ile de France mais mes séjours fréquents au pays des vikings m’ont permis de m’imprégner de la mentalité et de la culture scandinave. Récemment retraité, j’ai travaillé durant 40 ans dans l’aéronautique où j’y ai exercé avec bonheur maints métiers passionnants.

Parallèlement à cela, depuis mon plus jeune âge, la musique a toujours tenu une place prépondérante dans ma vie. Instrumentiste maladroit, l’arrivée dans les années 70 de l’informatique musicale et des claviers électroniques m’a ouvert des possibilités de création inespérées. Disposant d’un petit studio d’enregistrement, j’ai contribué à aider de jeunes artistes à concrétiser leurs projets et du fait de ma maitrise précoce des outils informatiques musicaux, j’ai aussi eu la chance de participer à des réalisations d’artistes célèbres. Aujourd’hui, j’essaie de faire revivre mes créations musicales accumulées durant 40 ans et qui n’étaient jamais sorties de mes tiroirs par manque de temps. Combinées à mes productions actuelles, j’obtiens ainsi un panel atypique qui ne ressemble à rien d’autre… Un premier CD a vu le jour en 2018 et d’autres sont en préparation.

Quels qu’en soient les styles, la peinture m’a toujours attiré mais ce n’est que récemment que je me suis mis à peindre. En effet, ce besoin s’est confirmé au moment de l’acquisition d’un ancien presbytère datant de fin 18ème en Suisse Normande. Il y règne une ambiance paisible propice à la création léguée par les deux peintres qui y ont vécu: André Hardy, post-impressionniste normand reconnu dont un musée lui est entièrement consacré à Clécy (14) et Hugues-Claude Pissarro, petit fils de Camille Pissarro et fils de Paul-Emile Pissarro dont la maison familiale se trouve à proximité.

Vous comprendrez bien que la barre est haute et que ce n’est que modestement qu’il me revient de faire perdurer cette tradition installée dans ce lieu magique… Pour cela, mes filles m’ont offert la panoplie complète de l’artiste peintre en herbe: et puis comme on dit, il n’y a plus qu’à… Et je me suis pris au jeu!

Etant désormais un jeune peintre à la chevelure rare et plutôt grise, le temps m’est compté pour me chercher et expérimenter. J’ai commencé en prenant beaucoup de plaisir à peindre la beauté des paysages de la Suisse Normande comme l’ont fait mes illustres prédécesseurs puis j’ai élargi mon périmètre d’inspiration en représentant la mer et tous ces sites magnifiques qu’offre la Normandie. Etant autodidacte et pas encore assez rapide pour peindre sur le motif, je photographie ces derniers en soignant le cadrage et surtout en attendant la bonne lumière. Le sujet du futur tableau ainsi bien installé, il ne me reste plus qu’à le concrétiser dans un de mes ateliers en y rajoutant une pointe de rêve…

Vivant souvent dans les nuages par ma musique, je troque de temps en temps mes baguettes de chef d’orchestre pour les pinceaux. Ainsi, le motif sort de mon imagination et avec rien de concret devant ma toile vierge, le couteau ou le pinceau est alors guidé par enchantement: c’est un pur moment de bonheur car les limites n’existent plus!

Avant de commencer un tableau, je pars systématiquement d’une palette vierge et c’est mon humeur et mon inspiration du moment qui, en toute liberté, décideront des outils utilisés et de la déclinaison des couleurs…

Figuratif ou abstrait, que ce soit pour la peinture ou la musique, ne sachant et ne voulant pas opter pour un style précis, une signature unique n’est plus cohérente. Alors j’ai décidé depuis début 2020 (tableau n° 142) de travailler sur deux appellations différentes: